Le 21 novembre 2020, Claude Jean-Pierre a été contrôlé par les gendarmes à Deshaies, en Guadeloupe Après avoir fait un malaise et été conduit à l’hôpital, les examens ont révélé plusieurs vertèbres fracturées aux cervicales. Le sexagénaire est finalement décédé le 3 décembre dernier.
Samedi, « cela a fait 100 jours que notre père est mort dans des circonstances troublantes. Nous sommes convaincus qu’il s’agit d’une bavure ».
Depuis le début de cette affaire, la famille et les proches de Claude Jean-Pierre n’en démordent pas et exigent que justice soit faite.
Avec leurs avocats, mais également avec le soutien d’une partie de la population, ils multiplient les actions pour se faire entendre.
Désormais, cela fait plus de trois mois que ce retraité de 68 ans est décédé après un contrôle routier sur la commune de Deshaies.
Des vidéos qui accableraient les gendarmes
Nous sommes le 21 novembre 2020. Claude Jean-Pierre est interpellé pour « des écarts de conduite sur la route ».
Victime d’un malaise, puis conduit au CHU, les examens montrent qu’il souffre de fractures aux cervicales et présente des hématomes au visage.
Opéré avec succès, dans un état stable mais préoccupant, le sexagénaire a finalement succombé le 3 décembre dernier.
Depuis la colère n’a pas quitté sa famille. D’autant que selon elle, la vidéosurveillance a montré qu’il avait été extrait brutalement de son véhicule.
Une enquête au point mort
Aujourd’hui, très peu d’éléments filtrent, hormis les communiqués et les conférences de presse organisées par les proches de Claude Jean-Pierre.
Il est vrai que l’enquête semble au point mort. « Un juge a été saisi depuis le 10 décembre. Mais ça ne bouge pas » explique la fille du sexagénaire.
Et d’ajouter avec une certaine amertume : « Les responsables jouissent encore d’une impunité incompréhensible »
Des rassemblements et autres mobilisations ne sont pas à exclure dans les semaines à venir. Avec une exigence : « Jistis pou Klodo ».