L’île de la Réunion est toujours paralysée par la mobilisation des gilets jaunes. Les stations- service sont en pénurie de carburant et les rayons des rares supermarchés ouverts se vident (photos en fin d’article). En raison des violences qui secouent l’île depuis le début du mouvement, Emmanuel Macron a annoncé la mobilisation de militaires « pour rétablir l’ordre public »
Ce qui se passe depuis samedi à La Réunion est grave. Nous avons mis les moyens et allons continuer à les mettre : nos militaires seront mobilisés dès demain pour rétablir l’ordre public. Nous serons intraitables car on ne peut pas accepter les scènes que nous avons vues.
Ce qui se passe depuis samedi à La Réunion est grave. Nous avons mis les moyens et allons continuer à les mettre : nos militaires seront mobilisés dès demain pour rétablir l’ordre public. Nous serons intraitables car on ne peut pas accepter les scènes que nous avons vues.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 21 novembre 2018
Après plusieurs nuit de violences extrêmes, le gouvernement a annoncé le gel des taxes sur le carburant. Mais cela n’aura pas suffit a apaisé les esprits.
Pour les réunionnais envoyés des militaires sur l’île pourraient envenimer la situation.
M. Le Président je vis à la Réunion et je ne cautionne en aucun cas toute les violences à la tombé de la nuit. Mais envoyé des militaires sur l’île serait mettre de l’huile sur le feu. Regardez et écoutez les revendications des gilets jaunes au lieu de faire la sourde oreille!
— Odreiweiiye974 (@audrey_barege) 22 novembre 2018
Plus de cent personnes ont été interpellées et on dénombre une trentaine de blessés parmi les forces de l’ordre.
#social Toujours des barrages à la Bretagne (un quartier de Saint-Denis, île de la Réunion) ce soir, mercredi 21 novembre 2018. pic.twitter.com/wB8LS1q1L3
— Hildegardehilbert (@Hildegardehilb1) 21 novembre 2018
Au cinquième jour du mouvement, les blocages routiers durant la journée succédaient aux violences commises la nuit par « des bandes de jeunes gens qui n’ont rien à voir avec le mouvement dit des « gilets jaunes » », selon le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.
En attendant que l’ordre public soit rétabli, les rayons de supermarchés se vident et les consommateurs attendent des heures durant pour trouver un commerce ouvert. (Photos : Wilfried Gesbert)