Depuis le 20 janvier, le nouveau parlement espagnol s’ouvre à une nouvelle génération d’hommes politiques arborant fièrement la coupe de cheveux traditionnelle des rastafaris jamaïcains, les dreadlocks.
C’est le cas d’Alberto Rodriguez, député de Podemos qui a fait sensation à Madrid, non pas pour sa politique, mais pour son look, qui bouscule tous les codes vestimentaires du milieu.
Le jeune député des îles Canaries a fait le buzz en Amérique Latine et dans la péninsule suite à la publication de la photo ci-dessus, où on voit l’ancien président Rajoy regardant passer dans les couloirs du parlement « cet étrange » personnage.
Suite à cela, la vice présidente Celia Villalobos du gouvernent conservateur a déclaré à la presse que les dreadlocks de son collègue lui importaient peu mais « pourvu qu’il les ait propres et qu’il ne donne pas des poux ». Des propos qui ont fait jaillir des milliers de tweets. Perplexe, le jeune député a préféré ne pas répondre personnellement. Mais d’autres parlementaires s’en sont chargés pour lui. Notamment Miguel Ardanuy, élu Podemos de la région de Madrid.
Coiffé comme son camarade, il s’est fendu d’un tweet cinglant. « Si seulement le parti de Celia Villalobos pouvait être au moins aussi propre que mes rastas », a-t-il écrit, en référence aux nombreuses affaires de corruption qui ont récemment touché le parti de la droite espagnole.
Photos : Twitter Gerardo Tecé et Miguel Ardanuy