Le syndicat CGTM-FSM du Conseil Général en a assez d’être écarté des travaux préparatoires à la CTM. Si cela continue une reprise du mouvement de grève n’est pas à exclure.
« Des réunions sont organisées dans le cadre de la CTM sur demande du syndicat CGTM-FSM mais sans la CGTM-FSM. Réunions clandestines !!! En catimini !!! A la Région et au Département !!! Une bonne partie du personnel est écartée de la mise en place de la Collectivité Territoriale. », dénonce l’organisation syndicale dans un récent communiqué de presse.
La CGTM-FSM du Conseil Général ne comprend pas pourquoi elle est mise de côté. Déjà quatre réunions ont lieu sans qu’elle soit invitée à y participer. Une situation inadmissible pour le syndicat. Actuellement elle compte une centaine d’adhérents après seulement quatre mois d’existence. Le syndicat rappelle qu’au Conseil Général il dispose de 16 élus du personnel qui siège dans les différentes Commissions Administratives Paritaires (CAP), au Comité Technique (CT) et au Comité d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT). A ce titre le syndicat juge avoir le droit de participer à ces réunions car elles sont relatives à l’avenir du personnels du Conseil Général. La CGTM-FSM rajoute :
« L’Exécutif Départemental en concertation avec l’Exécutif Régional décide d’entraver de façon royale, l’exercice du droit syndical de la CGTM-FSM, section syndicale représentative de fait. Un système de régression sociale est en train de se mettre en place avant l’arrivée effective de la CTM. La CGTM-FSM du Conseil Général ne se laissera mystifier, ni impressionner par de tels agissements. Notre mouvement de grève n’est que suspendu… », souligne et rappelle le syndicat.
La CGTM-FMS exige d’être informée sur l’état des dossiers traités lors des quatre réunions précédentes, le planning des réunions à venir et tous les documents nécessaires à la participation de ces réunions. Si rien n’est fait en ce sens la CGTM-FSM prendra toutes les dispositions nécessaires pour obtenir ce qu’elle veut. Dans le pire des cas une reprise du mouvement de grève serait fortement envisagée.
A.G