Au Fespaco 2019, l’Océan Indien est également en course et présente deux films en compétitions officielles.
Long métrage de fiction « Un sari sans fin »
Pour le Grand Prix de l’Etalon d’Or de Yennenga, le long métrage du réalisateur mauricien, Harrikrisna Anenden est en lice. « Un sari sans fin » retrace l’histoire de ce tissu utilisé en Inde. C’est également le récit douloureux d’une jeune fille sur le point d’épouser un tisseur traditionnelle de la ville de Kanchipuram.
Après « L’Argile et la Flamme », « La cathédrale » son premier long métrage, « Les enfants de Troumaron », Harrikrisna Anenden est au cinquantenaire du Fespaco avec son second long métrage.
Court-métrage réunionnais « Baba sifon » (2018)
Venue de l’Île de la Réunion, Laurent Pantaléon espère aussi décrocher un titre avec « Baba sifon ».
Dans ce tendre court-métrage de 25 minutes, tourné en 2018, un père de famille récemment divorcé fait le tour de la petite île pour ramener son doudou (son baba sifon) à sa fille.
Elisabeth Ferard, Erick Isana et Nadège Mansard sont les principaux interprètes de la courte fiction.
Laurent Pantaléon réalise ici une deuxième prouesse en étant sélectionné au Fespaco 2019. Il y a deux ans, le réunionnais qui a fait ses classes à l’Ecole des Beaux-Arts de la Réunion, est présent pour la seconde fois au Fespaco. En 2017, « La face cachée du Père Noël » était sélectionné dans la catégorie court-métrage en complétion officielle. Cette année, sans doute obtiendra t-il le prix si convoité, le Poulain d’Or de Yennenga.
Dorothée Audibert-Champenois/Facebook C’news Actus Dothy
Crédit Photos C’news Actus Dothy et Fespaco