Hollande rompt le silence et répond à Trierweiler : « La fonction présidentielle doit être respectée » Lui, qui ne s’était jusqu’à présent pas exprimé après la sortie du livre de Valérie Trierweiler, a rompu le silence vendredi 5 septembre.
Interrogé au cours d’une conférence de presse, lors du sommet de l’OTAN à Newport, au pays de Galles, le chef de l’Etat a répondu aux attaques de son ancienne compagne.
« Nous sommes ici au sommet de l’OTAN, là où se décide la sécurité de l’Europe, du monde, de la France. Ce sont les seuls sujets qui depuis quarante-huit heures m’ont mobilisé », a lancé en préambule le président. Mais « il y a des questions de principe. La fonction présidentielle doit être respectée », a-t-il poursuivi. « Respecter la fonction présidentielle, c’est préserver nos institutions, qui sont le socle de la République».
Le chef de l’Etat n’a évoqué le fond du livre de Valérie Trierweiler que sur un aspect : la fameuse expression « les sans-dents » par laquelle il désignerait les pauvres, selon son ancienne compagne.
« Il y a un autre principe, c’est ce que je suis », a lâché François Hollande, visiblement piqué au vif.
Je n’accepterai jamais que puisse être mis en cause l’engagement de toute ma vie, ce qui a fondé ma vie politique, mes engagements, mes responsabilités, les mandats que j’ai exercés. Je ne vais pas laisser mettre en cause la relation humaine que j’ai avec les plus fragiles, les plus modestes, les plus humbles, les plus pauvres. Parce que je suis à leur service. Et c’est ma raison d’être, tout simplement ma raison d’être.