Alors que les gallodromes de Martinique, Guyane, la Réunion, Saint-Martin ou Mayotte ont repris leurs activités, ceux de Guadeloupe gardent portes closes. Une décision du Préfet en cette période de crise sanitaire de la covid-19.
« Nous sommes lésés par rapport aux autres départements d’Outremer. Il y a un manque d’équité manifeste » regrettent les coqueleurs guadeloupéens.
Leurs établissements sont fermés depuis le 14 mars, mais n’avaient pas rouvert à la fin du confinement, au mois de mai dernier.
En effet, en raison de la pandémie, les services préfectoraux ont suspendu toutes les activités de ce type, au moins jusqu’au 6 janvier.
Une demande de dérogation sans réponse
Le Président de l’association des gallodromes des Iles de Guadeloupe a donc envoyé une demande de dérogation, comme accordée en Outremer.
« Elle remonte au 26 octobre. Et toujours rien. Je ne comprends pas cette différence de traitement » précise George Nandan.
Et d’ajouter : « C’est toute une économie qui a du plomb dans l’aile. Nous ne sommes pas seuls. Plusieurs professionnels gravitent autour des pit a kok ».
Dans le respect des mesures sanitaires
Aussi, les coqueleurs espèrent reprendre rapidement leurs activités, comme c’est le cas en Martinique, en Guyane, à la Réunion, à Saint-Martin ou à Mayotte.
Ils s’engagent à appliquer les règles sanitaires en vigueur et à réduire le nombre de personnes – de 300 à 50 par exemple -.
Tout cela sera-t-il suffisant pour la réouverture des gallodromes de Guadeloupe ? La réponse de l’Etat est attendue par des centaines de passionnés.
Crédits photo : Robert Charlotte