Une vingtaine d’avions, rafale et mirage, ont commencé à survoler la Libye cet après-midi. Il s’agit officiellement de missions de reconnaissance mais le gouvernement français indique que les appareils ont déjà fait feu sur un char de l’armée libyenne et probablement sur d’autres blindés qui constituaient une menace pour les populations civiles.
La coalition internationale conduite aussi par la Grande-Bretagne et les Etats-Unis peut s’appuyer sur ses bases en Méditerranées pour lancer des offensives contre les cibles militaires libyennes. La France à l’origine des premières frappes, concentre pour le moment ses opérations aériennes autour de Benghazi afin d’empêcher les bombardements des troupes de Kadhafi sur le fief de l’opposition.
Nicolas Sarkozy a expliqué que les opérations aériennes visaient à empêcher les forces de Mouammar Kadhafi de s’en prendre à la population libyenne.
Les pays européens, arabes et nord-américains se sont entendus à Paris pour tout mettre en œuvre pour obliger les authorités libyennes à respecter la résolution des Nations-Unis. Les opérations militaires sont notamment portées par la France, les Etats-Unis et la Grande- Bretagne, l’Allemagne en revanche n’y participe pas.
La France à la tête de l’opération militaire en Libye, le Chef de l’Etat Français, a pris soin de préciser que la porte de la diplomatie restait ouverte.
« Il est encore temps pour le colonel Kadhafi d’éviter le pire en se conformant sans délai et sans réserve à toutes les exigences de la communauté internationale. La porte de la diplomatie se rouvrira au moment où les agressions cesseront », a-t-il expliqué dans son allocution.
Il n’y a pas si longtemps pourtant, Nicolas Sarkozy déroulait le tapis rouge à l’Élysée pour accueillir Mouammar Kadhafi.
Crédit photo : leparisien.fr et www.elysee.fr