A la Fête de l’Humanité 2016, Au stand de Marie-Galante, à quelques mètres de l’avenue Louise Michel et de l’avenue Georges Marchais, la famille Mandil s’active. Les acheteurs défilent, la file est longue. Ils veulent le sorbet coco de Ginette Mandil.
Ginette de Guadeloupe est la fée du sorbet coco dans Paris et sa région.
Depuis de nombreuse années, avec son mari et ses hommes, la diva guadeloupéenne est de toutes les rencontres festives de la capitale. Ce boulot qu’elle aime passionnément lui vient de sa maman, une transmission du bon goût du sorbet traditionnel, comme on le fait depuis très longtemps aux Antilles.
De l’avis des clients, il serait le mieux vendu en métropole. Son amie, Babette de Rozières, la chef gastronome multi-primée, fondatrice du salon de la Gastronomie, est de cet avis.
La saveur du coco et les parfums de Ginette sont un régal pour la cinéaste martiniquaise, Euzhan Palcy, qui ici, lors de la remise des prix du Carnaval tropical en a dégusté.
Tous les week-end, elle est prête, robe traditionnelle et coiffure soignée, Ginette sort ses sorbetières que lui a offerte sa maman, elle râpe son coco, récupère le lait, rajoute les ingrédients, zeste de citron, cannelle muscade, verse son mélange dans des bidons. La glace pilée est précieusement rangée dans son petit van et Ginette guadeloupéenne s’en va chercher ses clients.
Si sa recette est identique aux autres recettes antillaises, Ginette Mandil a un secret inimitable. Ce secret lui vient de la « force de ses hommes« , nous dit-elle, avec un brin de malice. « Ils sont les seuls dans toutes la caraïbe à tourner la manivelle des sorbetières avec du talent et une telle vitesse ».
Les hommes de Ginette ce sont, tout d’abord, son mari, son frère Félix Douglas, ses amis proches, ils sont en tout 4 guadeloupéens de Marie-Galante.
Encore quelques heures à la Courneuve, où Ginette Mandil et sa petite « tribu » vous feront fondre devant son super sorbet coco de Guadeloupe.
Reportage Dorothée Audibert-Champenois
Photos Dothy A-Ch/C’news Actus