Lors d’un entretien sur BFMTV samedi 27 mars , Audrey Pulvar, adjointe de la maire de Paris, a déclaré que lors des réunions non mixtes, entre victimes de l’UNEF, Union Nationale des Étudiants de France, les «blancs» devraient se taire et rester des spectateurs silencieux. Il n’en fallait pas davantage pour que la candidate à la présidence de la région Île-de-France soutenue par le PS déclenche une véritable tempête chez la droite et l’extrême droite.
Toute la presse est revenue sur ces commentaires à propos de ces rassemblements syndicaux parfois interdits aux Blancs dans un contexte déjà tendu à propos de ces réunions « non mixtes » de l’Unef. La pratique avouée par la présidente de l’Unef, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les critiques se multiplient contre le syndicat, qui assume l’organisation de réunions non mixtes interdites aux Blancs.
Pour Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’éducation, ces pratiques mènent au «fascisme». Au-delà de l’indignation de politiques appelant à la fermeté, il y a également eu des réactions scandalisées sur les réseaux sociaux.
« Les blancs doivent se taire ». La phrase choc et honteuse d’Audrey #Pulvar. Elle doit s’excuser auprès de la République. #Lesblancsdoiventsetaire pic.twitter.com/2ABshRpCsZ
— Geoffroy Didier (@GeoffroyDidier) March 27, 2021