21 ans, jeune et déterminé, David vient de passer haut la main un entretien d’embauche pour un poste dans l’aménagement paysager, suite à une annonce.
Les recruteurs sont conquis par ses compétences; au delà de ses diplômes, ces derniers dénotent un engagement et une grande maturité.
David est déjà tout excité à l’idée de pouvoir accéder à son premier emploi à l’âge où la plus grande part de ses compatriotes se demande encore ce qu’il fera de sa vie.
Seulement, ce ne sera pas suffisant.
Le jeune homme est en effet celui qui correspond le plus au profil, mais pour qu’il accède à ce poste, David aura obligation de … couper ses locks.
S’en suit une grosse incompréhension de la part de David : « Je me suis présenté à l’entretien les cheveux noués. Je sais pertinemment que la propreté et la présentation sont primordiales pour décrocher un emploi. J’ai préparé cet entretien d’embauche avec beaucoup d’espoir de pouvoir enfin rendre mes parents encore plus fiers de moi et pouvoir aussi les soutenir financièrement. L’annonce de cette clause est tombée comme un couperet. Je me suis senti immédiatement démoli de l’intérieur. »
« Ce type de décision qui encourage les préjugés est entrain de me détruire et pourtant je sais que je ne suis pas un voyou. »
Totalement démoralisé, David se pose un certain nombre de question, notamment sur le choix qu’il va devoir faire.
Il n’est pas un cas isolé, et tous se demandent sans doute aujourd’hui ce qui peut bien permettre au gens de dire que celui qui a les cheveux coupés est un meilleur citoyen que celui qui laisse pousser ses cheveux.
Le débat est lancé.